Depuis plusieurs décennies, les groupes spécialisés de la police et de la gendarmerie ont créé des équipes de négociateurs au sein de leurs unités. Ils ont acquis un savoir faire dans le domaine de la gestion des situations de crises qui n'est plus à démontrer.
La négociation de crise à ceci de particulier qu'il faut être capable de négocier en situation de stress et souvent aussi dans la précipitation .
Les négociateurs de crise interviennent sur des missions de neutralisation d'individus dangereux en accompagnement des équipes d'intervention. Leur objectif est de résoudre par la négociation, des situations de crise du type "prise d'otage" ou "forcené", comportant des risques élevés mettant en jeu la sécurité et même la vie de certains acteurs.
Depuis le début des années 1970, la négociation de crise n’a cessé de se développer et de se constituer en spécialité à part entière. Au confluant de la négociation, de la gestion des crises, de la cohésion des équipes, de la communication d’influence et de la criminologie, cette spécialité « patchwork » a démontré son efficacité à maintes reprises.
La négociation est un savoir faire indispensable pour celles et ceux qui sont confrontés à la crise ou à la violence.
Comprendre le processus violent vous aidera à comprendre l'importance du contact à établir ou maintenir avec la ou les personnes lorsqu'une situation semble bloquée.
Vous améliorerez vos compétences en matière d'écoute et d'apaisement de la situation.
La reconnaissance de l'autre favorisera la relation de confiance entre le primo-intervenant et l'individu en crise.
Une fois le contact établi et avant même de rentrer dans le vif du sujet avec la personne, il faut créer un lien avec cette personne en passant quand c'est possible " avec les oreilles, la voix , les yeux et avec le cœur". (Robert PATUREL négociateur et opérateur au RAID pendant 20 ans)